Lorsque l’on voit Guy Marius Sagna débouler au bout d’un couloir étroit du populeux quartier de Fass, on comprend mieux pourquoi les policiers ont eu tant de mal à lui passer les menottes le 22 septembre dernier, jour de son arrestation pour « outrage à agent ». On mesure surtout le martyre vécu par le commandant du corps urbain qui, en tentant de le maîtriser, a eu l’uniforme déchiré et les boutons de sa chemise dégrafés.
C’est que le coordonnateur de la coalition nationale « Non aux Ape ! » est un solide gaillard qui visiblement n’a pas froid aux yeux. Pour SeneWeb, il repasse le film de son accrochage avec des éléments de la police non sans évoquer les dangers que représentent les Accords de partenariat économique (Ape) pour les économies des pays de l’Afrique de l’Ouest. Son sujet de prédilection, celui à la base de nombre de ses déboires.
Pour « outrage à agent », vous avez été arrêté le 22 septembre puis libéré deux jours plus tard « sur ordre du procureur ». Comment s’est passée votre libération ?
Le policier m’a trouvé dans ma cellule du commissariat central en me disant : « Le procureur nous a demandé de vous laisser partir et de vous demander d’être à sa disposition ; il vous recontactera en cas de besoin. »
Je ne sais pas ce que ça signifie (rires), mais il semblerait que dans le milieu c’est une manière de dire que vous êtes libre de vaquer à vos occupations. Ce n’est pas la première fois. C’est la troisième fois en 2016 que la Coalition « Non aux Ape !» est victime de ce genre de situations.
La première fois, nous étions quatre camarades arrêtés à la Place de l’Indépendance. Nous étions restés 7 heures au commissariat central. La deuxième fois, nous étions neuf membres de la coalition « Non aux Ape ! ». Nous étions restés 72 heures en garde à vue. Le troisième jour, nous avons été envoyés à la cave du tribunal de Dakar pour être présentés au Procureur de la République. Après quelques heures dans la cave, on nous dit que le procureur avait décidé de ne pas faire de poursuites.
Le procureur vous a-t-il recontacté depuis le 24 septembre ?
Je n’ai pas été contacté par le procureur et je ne pense pas qu’il me contactera. De toute façon je suis encore dans mon pays, si jamais il devait me convoquait, j’irais déférer à cette convocation.
Racontez-nous votre arrestation le 22 septembre.
Entre 9 heures et 10 heures du matin, je vais répondre au commissariat de la Médina, qui me donne l’arrêté autorisant notre manifestation prévue l’après-midi. Je vaque à mes occupations, pour préparer la manifestation. C’est dans ce cadre là que je suis rentré dans un cyber. Vos confrères de la Dtv et de la Sen Tv m’ont appelé pour solliciter un entretien.
L’équipe de Sen Tv est arrivée en premier. Donc, je suis sorti dans la rue, c’était à Point E, près de la Piscine olympique. J’ai accordé l’entretien et quelques secondes avant la fin de l’interview, une voiture de police s’arrête près de nous. Ça ne m’a pas étonné outre mesure du fait que ceux qui habitent à Dakar voient une omniprésence des voitures de police et des forces de l’ordre. Donc pour moi, ça ne sortait pas de l’ordinaire
Quand j’ai terminé l’interview, je suis retourné au cyber. Vous confrères m’ont appelé pour me dire : « On ne sait pas ce qui se passe, mais il y a les policiers qui vous cherchent. ».
Là, par contre, ça m’a un peu étonné. Je suis sorti pour leur demander de vaquer à leurs occupations et de ne pas s’inquiéter pour moi. C’est en retournant au cyber que le commandant du corps urbain et venu vers moi pour me demander ce que j’avais dit à la presse. J’ai refusé catégoriquement de répondre à cette question-là parce que j’avais estimé que ce policier-là était en train d’appliquer un ordre manifestement illégal. Et j’estimais que si je répondais à cette interrogation, j’aurais offensé mes camarades de la coalition « Non aux Ape ! », mais également j’aurais porté tort à tous les Sénégalais car, répondre à cette question c’est encourager une dictature rampante.
Comment a-t-il réagi, le commandant du corps urbain ?
Il a fait de grands mouvements, il était au téléphone. Il était assurément en train de rendre compte à un supérieur. Moi, je suis rentré dans le cyber.
Que s’est-il passé par la suite ?
Quand j’ai voulu sortir à nouveau du cyber, il m’a dit : « Vous ne sortirez pas d’ici tant que vous ne répondrez pas à ma question. ». Là aussi, j’ai fait face. J’ai estimé qu’il fallait s’opposer à son ordre et à cette volonté, en fait illégale, de m’empêcher de vaquer à mes occupations. Et donc, je suis sorti. Il était avec des individus en civil. Je ne saurais dire si ce sont des Aps (Agents de sécurité de proximité) ou leurs indicateurs. Ils m’ont tous sauté dessus, ils m’ont menotté et emmené au commissariat.
Donc, vous n’avez pas eu affaire à un Asp, comme rapporté dans les médias, mais bien à un policier ?
C’est un policier (il se répète). Un policier en tenue. En plus de cela, c’est le commandant du corps urbain. J’ai vu qu’une certaine presse a parlé d’Asp, mais ce n’est pas cela.
Que s’est-il passé une fois au commissariat ?
Ils nous ont emmenés dans le bureau du commissaire, qui a donné la parole à son commandant de corps urbain. Il m’a ensuite donné la parole. Je lui ai dit que je ne consentais à dire que deux choses. Que je m’appelle Guy Marius Sagna et que je suis victime d’un kidnapping de la part de mon État.
Ils ont essayé un deuxième interrogatoire dans l’après-midi, j’ai refusé de répondre aux questions. Ils m’ont laissé pendant deux heures de temps avec les menottes au dos. Ce qui était extrêmement dur pour moi physiquement. Même après ma libération, je continue à avoir mal aux poignées (il tend ses bras). Jusqu’à présent j’ai mal aux épaules. Ce sont des stigmates du fait que j’ai été menotté pendant deux heures de temps.
Comment ont-ils réagi après votre refus de répondre à leurs questions ?
Le commissaire est venu vers moi pour me dire : « Monsieur Sagna, je vous informe que vous êtes arrêté pour outrage à agent et vous êtes en garde à vue. ». Ça, c’était le jeudi. Le vendredi, après la prière, ils m’ont déféré pour être présenté au procureur. De 14 heures à 19h30, j’étais dans la cave du palais de justice. Je n’ai vu personne. Vers 20 heures, on m’a parlé d’un retour de parquet et je suis retourné au commissariat central. C’est le samedi 24, dans l’après-midi que le policier m’a dit que j’étais libre.
Vous auriez déchiré la tenue de l’agent qui vous a interpellé à votre sortie du cyber. Qu’en est-il ?
Quand j’ai voulu sortir du cyber pour acheter une carte de crédit, le policier se met devant la porte et me barre carrément le passage. Il me dit : « Vous ne sortirez pas. »
Je ne l’entendais pas de cette oreille. Je suis sorti. Il a fallu que j’use de toute ma force pour sortir. Oui, je l’ai attrapé par les reins, comme au judo, en empoignant ses habits. Je l’ai poussé jusqu’à la boutique qui est distante de 60 mètres du cyber.
Le policier ne s’est pas laissé faire. Lui et les gens qui l’accompagnaient m’ont sauté dessus. Je suis tombé, ils sont tombés ; je me suis relevé, on est entrés dans la boutique…
Vraiment, c’était violent. Les boutons de la chemise du policier se sont dégrafés, c’est clair. Sa tenue s’est déchirée du côté latéral. Dans le dossier qu’ils ont transmis au procureur, le commandant de police s’est pris en photo. J’étais dans la cellule, je le voyais se prendre en photo avec sa tablette. Moi aussi, j’ai été malmené. Ma chemise a été déchiquetée. En comparaison avec l’tat de sa chemise, donc… (il ne termine pas sa phrase).
Malick Noël Seck a affirmé que votre téléphone était sur écoute. Confirmez-vous ?
Ce n’est pas nouveau. Ça n’a pas commencé avec cette affaire-là. Je sais que je suis sur écoute en permanence, mais surtout quand il y a des manifestations de la coalition « Non aux Ape ! ». Je crois que c’est une des manières à travers lesquelles ils ont su me localiser le 22 septembre. Ce n’était pas évident de me localiser dans tout Dakar.
Comment pouvez-vous savoir que vous êtes sur écoute ?
Quand vous êtes en communication alors que vous êtes sur écoute, ça fait des échos très forts. Parfois, c’est impossible de discuter. C’est pourquoi il m’arrive souvent de demander à ceux qui m’appellent de faire attention à ce qu’ils disent.
Quel est le bilan de votre manifestation du 22 septembre contre les Ape, contre le franc CFA et contre « l’ingérence de la France dans la crise au Gabon » ?
Nous aurions souhaité faire une manifestation en bonne et due forme, avec une grande mobilisation. De ce point de vue, personnellement, je suis frustré. Mais d’un autre côté, il faut savoir que, vu le niveau de conscience de nos peuples, aujourd’hui le défi à relever est celui de l’information, celui de l’éveil de conscience et celui de la sensibilisation.
C’est loin d’être gagné. De ce point de vue, ce qu’on a pu réaliser durant les deux jours qui ont suivi la manifestation, en termes de sensibilisation, d’éveil de conscience de nos populations, permet d’être beaucoup moins frustré. À chaque manifestation de la coalition « Non aux Ape ! », il y a de plus en plus de personnes qui s’intéressent d’abord à la question des Ape, qui cherchent à savoir de quoi il s’agit, et bien sûr, qui s’engagent.
Quelles sont les prochaines étapes dans le cadre de votre combat contre les Ape ?
Nous étions samedi à Tivaouane où nous avons fait une émission radio et une conférence. Nous avons également rencontré des religieux pour discuter des Ape. Dimanche, nous étions à la Place de l’Obélisque dans le cadre d’un festival. Là aussi, nous avons tenu une conférence sur les Ape. Dans la période à venir nous allons renforcer cette sensibilisation-là.
L’autre chose, c’est que nous sommes en train de discuter avec nos avocats pour voir quelle suite donner à l’affaire du 22 septembre. Je voudrais profiter de l’occasion pour dire que les premières personnes qui sont venus me rendre visite au commissariat- Malick Noël Seck et Madièye Mbodj, le commissaire leur a dit : « Nous l’avons pris pour un Gabonais. » Non seulement j’estime que ce n’est pas vrai, mais même si c’était vrai, ça serait proprement scandaleux.
Du fait de la crise au Gabon, il voulait dire qu’ils avaient reçu une consigne pour empêcher les citoyens gabonais au Sénégal de pouvoir s’exprimer. C’est scandaleux ! En tant que panafricaniste, nous ne pouvons accepter que des non Sénégalais, a fortiori des Africains établis sur notre territoire, puissent être traités d’une certaine façon.
Dans le cadre de la sensibilisation nous participerons, samedi prochain, à ce qu’on appelle « Les samedis de l’économie » dont le thème est justement l’Accord de partenariat économique entre l’Union européenne et les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Où en êtes-vous avec votre pétition contre la signature des Ape ?
Nous poursuivons notre campagne de pétition. Nous cherchons à collecter des milliers de signatures pour pouvoir saisir le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Depuis quelques semaines, nous faisons circuler la pétition.
Vous avez pu recueillir combien de signatures ?
Nous avons au moins 1500 signatures. C’est très peu comparé à l’objectif que nous nous fixons : il nous faut au moins 5000 signatures pour pouvoir saisir le Cese et le pousser à discuter des Ape. Si nous réussissons, nous aurons contribué davantage à informer.
Parce que l’un des problèmes majeurs avec l’Accord de partenariat économique, en plus du fait que nous estimons que c’est une apocalypse économique, c’est que c’est une éclipse démocratique. Parce que voilà un Accord que personne ou presque parmi les Sénégalais ne maîtrise.
Si vous êtes devant un Sénégalais qui ne comprend rien aux Ape, que lui dites-vous pour le sensibiliser ?
L’Union européenne, à travers l’Accord de partenariat économique, voudrait que 75% de ses marchandises qui entrent dans nos pays ne paient plus de droits de douane. Si cet objectif est atteint, il y aura deux principales conséquences. La première, c’est que nous allons perdre des recettes douanières et donc, ce sera la baisse des budgets des États de l’Afrique de l’Ouest.
À combien chiffrez-vous cette perte, par exemple pour le Sénégal ?
Pour un pays comme le Sénégal, nous allons perdre dès les premières années 75 milliards de FCFA par an. C’est énorme. À partir de la 20e année, c’est 240 milliards par an.
Quelle est la deuxième conséquence négative ?
75% des marchandises de l’Union européenne ne payant plus de droit de douane, si l’Ape est appliqué, ces marchandises là vous davantage concurrencer les marchandises identiques ou similaires produites localement. Autrement dit, des Pme et des Pmi vont fermer ou, si elles ne ferment pas, vont procéder à des licenciements pour motif économique pour pouvoir soutenir cette concurrence-là.
Nos paysans et nos éleveurs vont avoir des problèmes pour vendre leurs produits. Donc, la pauvreté va augmenter, l’exode rural va augmenter, l’immigration clandestine avec son lot de morts va augmenter.
Il y a d’autres volets. Par exemple dans les Ape, il y a ce qu’on appelle la « clause du rendez-vous » : six mois après l’adoption de l’Accord de partenariat économique, il va y avoir le démarrage de nouvelles négociations pour libéraliser les autres aspects de notre économie comme les flux financiers.
Il y a la « clause de la nation la plus favorisée », qui stipule notamment qu’à partir du moment où nous avons adopté cet accord, tout avantage que l’Afrique de l’Ouest accordera à un partenaire sera accordé à l’Union européenne, si elle n’en a jamais bénéficié.
L’Union européenne, dans sa stratégie de limiter la casse que constituent ses pertes de parts de marchés, dans sa stratégie de limiter la concurrence, vraiment rude, que lui mènent les Etats-Unis, le Japon et les pays dits émergents, notamment les Brics, a mis dans les Ape cette clause de la « nation la plus favorisée ». Ce qui est une hérésie pour des pays qui disent qu’il faut diversifier les partenariats.
L’autre conséquence c’est que si on donne cela à l’Union européenne, il faut s’attendre à ce que les Etats-Unis nous demandent la même chose parce qu’ils veulent que leurs marchandises soient compétitives. Il faut s’attendre à ce que le Japon, la Chine ou d’autres pays nous demandent la même chose.
Ça va être le renforcement d’un projet en œuvre depuis des décennies qui est en fait une division internationale du travail où nos pays doivent être des marchés où rien d’important ne se produit. Nous devons être des consommateurs et eux les producteurs, qui nous vendent leurs marchandises et, par conséquent, nous dominent davantage.
27 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (11:19 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:21 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:35 AM)Birima Sobel
En Octobre, 2016 (11:47 AM)Maan
En Octobre, 2016 (11:53 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:59 AM)Ndiaye
En Octobre, 2016 (12:08 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (12:13 PM)Diop
En Octobre, 2016 (12:22 PM)Sedhiou
En Octobre, 2016 (12:31 PM)CEST VRAIMENT REGRETTABLE QUE CELA TOMBE EN CETTE PERIODE DOUVERTURE DES CLASSES.
LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS AUREZ DES SEMBLANTS DE TRAVAUX A FAIRE ATTENDEZ AU MOINS QUE LES SALAIRES SOIENT RETIRES, C'EST NUL!!!
Anonyme
En Octobre, 2016 (13:33 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (13:43 PM)Sunugal24
baniere_concours
Accueil » A la Une » Babacr lo Ndiaye : « Abdoul Mbaye est l’un des plus grand recéleur de ce pays et il doit…. »
Babacr lo Ndiaye : « Abdoul Mbaye est l’un des plus grand recéleur de ce pays et il doit…. »
Babacr lo Ndiaye : « Abdoul Mbaye est l’un des plus grand recéleur de ce pays et il doit…. »
« Abdoul Mbaye est un recéleur, il a blanchi l’argent de Habré, je suis en train de faire une pétition pour le traduire devant la CREI… ».Ces paroles plus que tendues sont de Babacar Lô Ndiaye, responsable politique à Kaolack et chargé de mission du président de la République, Macky Sall.
Lors du tournage de l’émission Darou Arkham de la LCS présenté par Oustaz Mamour Fall, son invité Babacar Lô Ndiaye n’a pas lésiné sur les mots pour descendre en flammes Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko et Malick Gakou, entre autres
« C’est Abdoul Mbaye qui doit des éclaircissements aux Sénégalais sur son patrimoine illicite qu’il a acquis par blanchiment d’argent. Il doit être entendu, jugé et condamné. Je suis en train de faire une pétition dans ce sens pour le traduire devant la CREI, car c’est un recéleur de la pire espèce. Nul n’ignore que c’est le plus grand recéleur de ce pays et il doit donner des justifications sur l’affaire de l’argent de Habré. Poursuivant l’émission en abordant l’actualité, Monsieur Ndiaye n’a pas aussi raté Sonko et Malick Gakou. Il les a en effet traités de tous les noms d’oiseau. Arguant qu’ils ne font que de la politique politicienne au détriment des intérêts du peuple sénégalais.
En qualifiant Gakou d’un muet qui ne peut même pas parler, qui n’a pas l’art de la rhétorique et qui est incapable de convaincre qui que ce soit, il l’invite à se taire avant qu’on ne lui dise qui il est réellement. La plupart de ses amis sont des gays soutient-il, donc il n’a rien à dire.
Le chargé de Mission du président Sall a aussi attiré l’attention de ses camarades de parti sur leurs querelles de bas étages qui font les choux gras de la Une de tous les journaux de la place. Très en verve, Monsieur Lô Ndiaye a aussi indiqué que leur parti(Apr) n’a pas besoin de querelles mais plutôt de massification dans toute l’étendue du territoire national, ainsi que dans la diaspora. L’unique objectif de notre parti doit être la réélection du président Macky Sall en 2019 et remporter les élections législatives de 2017, ajoute-t-il.
Babacar Lô Ndiaye s’est par ailleurs félicité de ses actions sociales qu’il abat dans son fief de Kaolack, notamment en finançant les femmes de la localité sur fonds propre d’une valeur de plus de cinq millions de nos francs.
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sunu 5
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Anonyme
En Octobre, 2016 (13:49 PM)« Abdoul Mbaye est un recéleur, il a blanchi l’argent de Habré, je suis en train de faire une pétition pour le traduire devant la CREI… ».Ces paroles plus que tendues sont de Babacar Lô Ndiaye, responsable politique à Kaolack et chargé de mission du président de la République, Macky Sall.
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Gaindé
En Octobre, 2016 (14:00 PM)Diallang
En Octobre, 2016 (14:30 PM)Senegalais
En Octobre, 2016 (15:19 PM)avec 100000 par mois on a un vehiclue neuf par excemple
a la place de nos paysans on aura des fermiers diplomes qui nous ferons des prodiuts dans les normes internationale
tout le secteur economique se mettra au normes internationale et ce sera la fin de l'informel
vive les APE
Alan
En Octobre, 2016 (16:01 PM)Felicitations Guy c est bien explique, c' est clair si 75% des marchandises de l' Union europeene ne payent pas de taxes douanieres cela signifie la mort de nos entreprises car ils vont delocaliser toutes leur petit commerce au Senegal
envois les liens pour la signature de la petition
c est un bon combat courage
Boy Ndiago
En Octobre, 2016 (16:08 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (16:24 PM)Les gens ne semblent malheureusement pas être conscients de la menace que constituent ces APE pour des pans entiers de notre économie, à en juger par le faible nombre de signataires de la pétition.
Ce qui est sûr c'est que nos laquais de chefs d'Etat en service commandé (dont Macky qui, toute honte bue, n'a pas hésité à être le VRP de ces APE auprès de ses pairs) ne défendront pas nos compatriotes et nos frères africains.
Mais je pense qu'il faudrait, si ce n'est déjà fait, se mettre en réseau avec d'autres activistes africains pour avoir plus d'impact.
Lougatois
En Octobre, 2016 (18:01 PM)LES FRANCAIS tres habiles en affaire sont entrain d'investir au Maroc, et ces produits seront estampies MADE IN MORROCO qu'ils vont amener au sud du sahara.
LES APE ONT POUR OBJECTIF DE FAIRE DE NOUS AUTRES NEGRO-AFRICAINS ,,D'ETERNELS CONSOMMATEURS COMME LES PARESSEUX ARABEs DU GOLF
Insectes
En Octobre, 2016 (18:26 PM)Faye72
En Octobre, 2016 (18:33 PM)Xam-xam Dou Touty
En Octobre, 2016 (20:59 PM)Un noble choisira toujours la FIERTÉ au lieu de la Traîtrise.
Guy Marius a donné de sa personne pour tous les fils de ce
pays . Il est temps que le peuple, surtout ceux qui ont un
certain niveau de compréhension, le SOUTIENNE.
Merci GUI !
ON VOUS COMPTERA PARMI NOS MARTYRES .
1- SONKO
2- GUY MARIUS
3-.......
4........
Wassalam
Sensibiliser & Eveiller
En Octobre, 2016 (22:27 PM)et bien articule jeune senegalais , devrait certes inspirer le reste
de tous ces jeunes au pays , helas devenus oisifs , bien decus ,
amorphes et inertes , malgre tous les problemes et miseres quotidiennes ,
qui les empechent de s 'epanouir , de bien vivre , de s ' eclore , comme
tous les jeunes vivant dans les pays occidentaux !
En rejoignant des mouvements des patriotes comme Sonko , Abdou Mbaye,
Malick Gakou ,etc., ils elargiraient certes , bien sensiblement leurs sympatisants .
Aussi longtemps que tous ces courants progressistes , nobles et courageux
dans leurs quetes d 'equite , d 'egalite , de progres reels et de de succes ,
resteront parsemes , la lutte qu ' ils poursuivent sera bien difficle et ardue !
Les choses commencent a positivement changer au Senegal , avec la visible
prise de conscience de certains jeunes , et de certains de leurs aines , qui osent ,
malgre tout , forcer ces nuls , execrables , voleurs , mesquins et roublards
politicards de merde , a arreter de se servir , au lieu de bien servir leur pays !
Bravo , felicitaions et mes sinceres encouragements a ceux qui ,courageusement,
patriotiquement , et avec abnegation ,essaient de mener ce pays a plus de sagesse ,
de progres , et de droiture dans toutes les spheres de ce gouvernement ,incapable,
et qui tente de museler les gens , d ' imposer leur nullite et leurs incompetences,
tout en continuant de sucer , le sang des braves , mais mal servis senegalais !
WASSALAM....a vous tous au pays ., ..de la part de.... .Elysee.....
NB.....L ' inertie tue un peuple....!... ..Signer des accords contraires aux interets ,
et aux veritables besoins , des senegalais , c 'est certes bloquer le developpement ,
les progres socio - economiques , tout en favorisant l 'insecurite , et ces voyages
vers une mort certaine ...BARCA,....ou....BARZAKH...!
Anonyme
En Octobre, 2016 (23:23 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (00:51 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (09:45 AM)Participer à la Discussion